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SOIF.... |
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Le soir était capturé et la route enfourchait l’ombre de l’oiseau égorgé Mais, tes yeux étaient une lune qui monte à ma fenêtre Le corps a coulé dans ton pot.. Alors, réuni-moi au trône des nuages pour qu’on enroule les passants sur le brisement de l’âme Une autre fois…. Je vais rêver aux antilopes d'Arabie et à un champ où le songe court sans qu’il se fatigue Alors, dors sur le lit des herbes, comme une pomme se perd dans une vague fatiguée… Laisse-nous frôler la fleur du matin embrasser, en nous, le bruleur de questions pour que nous entrions dans la rue de nuages comme une épée qui flambe dans le vacarme de peur et dors sur le tapis de la nuit en rêvant à l’auréole des mots Oh.. les larmes des oiseaux La fôret de papillons éveillés C’est le temps pour que nous tracions la chaleur de la terre pour que nous dessinions la sourate d’enlacement dans notre sang afin que nous égorgions, dans la pupille des yeux, le loup de peur et le pressurage du corps par une chaussure fixant en nous l’ombre d’agenouillement rempli en fumée d’illusions et le sang de questions. Viens pour que nous balayons le vent d’automne pour que nous annoncions l’enivrement de la nuit et la désobéissance des gens dans la route du camp quand le martyre est descendu de la selle des exils et est revenu à la légèreté de la terre Tes mains me lavent et ma paume fuit d’un poète qui se nourrit de ma stérile tristesse Ton silence m’apparaît et je tends mon cœur à l’obstination d’un poème pour que je passe la braise des lèvres et la mélodie de douceur Alors, viens…. viens à la soif des pores pour que nous partagions le nuage des roses de la ville Viens..... Viens....... ! |