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PLEURS |
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L’abeille de pleurs flambe, nue du désir de la noce, de l’odeur de la terre, avale le poisson mort, la peine du jour, les trottoirs de l’ennui, et la fumée de l’absence...... Elle annonce l’illusion qui a débordé en moi, lavant la poussière de paupières d’un enfant endormi dans le giron d’un papillon, et scintille avec les coquilles de nuages… où je trouve mes choses.. ? où je vole le jasmin.. ? où je termine l’enlacement… ? pour que je reprenne mon image et les adresses de l’âme, pour que je me prosterne devant mon ciel derrière la rose de sable et le cri de pélicans sur les marches du retour à l’ombre de dieu…. ! Mon écho a disparu Derrière la violette est partie …. aux poussières déchirent les pas en laissant ma voix égorgée ramasse la morsure de questions et la peur des colombes …………………………. …………………………. …………… je vais partir vers la porte des champs et je me presse vers le cyprès de folie en déshabillant l’air je sors de ma fenêtre à l’espace des champs sauvages cerné par l’innocence des pleurs..... !
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